SAMSUNG GALAXY A50
INTRODUCTION
Le Samsung Galaxy A50 est sans doute l’un des smartphones les plus en vue de sa gamme alors que celle-ci est en proie à de nombreux changements. Voici notre test complet.
Modèle | Samsung Galaxy A50 |
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Version de l'OS | Android 9.0 |
Interface constructeur | Samsung One UI |
Taille d'écran | 6.4 pouces |
Définition | 2340 x 1080 pixels |
Densité de pixels | 403 ppp |
Technologie | Super Amoled |
SoC | Exynos 9610 |
Processeur (CPU) | ARMv8 |
Puce Graphique (GPU) | Mali-G72 MP3 |
Mémoire vive (RAM) | 4 Go |
Mémoire interne (flash) | 64 Go, 128 Go |
MicroSD | Oui |
Appareil photo (dorsal) | Capteur 1 : 25 MP Capteur 2 : 8 MP Capteur 3 : 5 MP |
Appareil photo (frontal) | 25 MP |
Enregistrement vidéo | 4K |
Wi-Fi | Wi-Fi 5 (ac) |
Bluetooth | 5.0 + A2DP + LE |
Réseaux | LTE, HSPA, GSM |
Bandes supportées | 2100 MHz (B1), 800 MHz (B20), 1800 MHz (B3), 2600 MHz (B7) |
NFC | Oui |
Capteur d'empreintes | Oui |
Ports (entrées/sorties) | USB Type-C |
Géolocalisation | Oui |
Batterie | 4000 mAh |
Dimensions | 74.7 x 158.5 x 7.7mm |
Poids | 158 grammes |
Couleurs | Noir, Blanc, Bleu, Corail |
Prix | 261€ |
SIMPLICITÉ DU DESIGN MAÎTRISÉE
La famille A de Samsung a connu moult chamboulements ces derniers temps et le Galaxy A50 est l’un des fers de lance de ce changement. Il représente notamment une montée en gamme marquée au sein de ce groupe de produits, sans pour autant marcher sur les plates-bandes des produits premium du constructeur.
Que donne le téléphone en termes de design ? Rien de bien extravagant en somme, si ce n’est qu’il s’agit du premier smartphone Samsung que l’on teste disposant d’une encoche — tant que l’on ne considère pas le poinçon des Galaxy S10 comme une encoche. Le géant sud-coréen est resté toutefois très minimaliste sur ce détail puisqu’il n’y a qu’une discrète excroissance en forme de petite goutte d’eau sur le front de l’appareil.
Tout est assez sobre sur ce téléphone d’ailleurs. On notera qu’il est relativement haut, à peine plus que le S10+ : 158,5 mm contre 157,6 mm, tandis qu’il ne pèse pas particulièrement lourd dans la main avec ses 165,4 grammes. Dans l’ensemble, le Samsung Galaxy A50 est agréable en main grâce à sa finesse bien maîtrisée et ses angles arrondis.
En façade, les bordures autour de l’écran ne gênent pas, mais l’œil est forcément attiré par le menton assez large en bas de l’appareil, quoique celui-ci ne fait « que » 0,5 cm. En réalité, ce qui dérange surtout, c’est l’asymétrie entre les bordures du haut et du bas. D’aucuns y accorderont plus d’importance que d’autres.
L’arrière est d’une simplicité poussée à l’extrême avec un dos très uni perturbé seulement par le triple appareil photo encastré verticalement dans le coin supérieur gauche, juste au-dessus du flash. Tout ce module ne dépasse d’ailleurs presque pas en relief. Même le logo Samsung floqué au centre est très ténu et se distingue pleinement sous les yeux que sous certains angles, quand il accroche les rayons du soleil.
La surface avec effet verre capture un peu trop facilement les traces de doigts. On se rassurera en soulignant que le Galaxy A50 est loin d’être le pire élève en la matière. Vous noterez par ailleurs l’absence de lecteur d’empreintes visible, aussi bien à l’avant qu’à l’arrière. Cela s’explique tout simplement par le fait que le capteur déchiffrant les petites lignes sur vos doigts se cache sous la surface de l’écran. Il est donc invisible à l’œil et nous reviendrons sur son fonctionnement plus tard dans ce test.
Enfin, pour les côtés du Galaxy A50, il y a plusieurs choses à signaler. En bas, on trouve un port USB-C accompagné d’une prise jack. Sur la gauche, c’est le tiroir double nano SIM + microSD qui s’offre à vous quand les boutons de verrouillage et de volume se dressent à droite de l’appareil.
LOGICIEL
Le Galaxy A50 profite nativement de l’interface maison One UI — et Android 9.0 Pie — qui est toujours aussi agréable à utiliser depuis que Samsung l’a déployé sur ses smartphones. Nous vous l’expliquions dans un article dédié, mais le Sud-Coréen a particulièrement bien pensé l’expérience utilisateur pour qu’elle soit adaptée aux grands écrans. Sur les 6,4 pouces de ce téléphone, cela est donc particulièrement bienvenu.
Plusieurs éléments de l’interface sont abaissés pour être plus facilement accessibles au pouce et, sur l’écran d’accueil, pensez à activer l’option qui permet de faire descendre le panneau des raccourcis simplement en glissant le doigt vers le bas. Pas besoin de s’enquiquiner à aller chercher la bordure haute de la dalle. Pour en profiter, rester appuyer sur votre fond d’écran puis aller dans Paramètres écran d’accueil > Ouverture rapide volet raccourcis.
Une fois n’est pas coutume, j’aimerais vous chanter ici les bienfaits du thème sombre de One UI qui noircit parfaitement l’interface pour économiser un peu de batterie grâce aux pixels noirs éteints de l’AMOLED et surtout pour préserver vos yeux lorsque vous consultez le smartphone dans un environnement mal éclairé.
Vous pouvez aussi profiter de la navigation par gestes qui est assez particulière sur One UI puisque les boutons sont remplacés par des traits à faire glisser. Cela permet de gagner de l’espace sans perdre le positionnement habituel des touches de la barre de navigation.
Vous l’aurez compris, c’est un réel plaisir d’utiliser One UI au quotidien : l’interface est moderne, personnalisable et agréable. Notez que l’encoche est bien gérée et ne bloque pas trop l’affichage des notifications. Par défaut, vous ne verrez que trois icônes maximum, mais un tour dans les paramètres de la barre d’état poussera ce chiffre à cinq. Ce qui n’est pas mal.
Il est aussi intéressant de noter que le Samsung Galaxy A50 profite du DRM Widevine L1 permettant d’afficher en HD les films et séries des plateformes SVoD comme Netflix ou myCanal.
L’espace de stockage est de 128 Go, extensible. On est assez tranquille de ce côté-là. En outre, si votre banque est compatible avec le service, Samsung Pay se tient à votre disposition.
Frustrant lecteur d’empreintes
Nous voici avec un lecteur d’empreintes sous l’écran. Précisons tout de suite que ce dernier est optique et non ultrasonique. On reconnait ce détail au fait qu’un cercle vert s’affiche lorsque l’on pose le doigt dessus, or cette couleur facilite l’analyse de l’empreinte pour les capteurs de ce type.
Il arrive très régulièrement que la lecture de l’empreinte ne fonctionne pas correctement. Parfois, je l’admets, j’ai mal posé le doigt, mais dans la grande majorité des cas, je ne sais toujours pas pourquoi il n’a pas marché. Et c’est agaçant.
Et ce n’est pas fini : le détail qui m’a posé le plus de souci, c’est la lenteur de l’animation.
En effet, je n’ai pas l’impression que le capteur met un temps fou à détecter mon empreinte, mais le délai entre le moment où je pose le doigt et celui ou l’appareil se déverrouille est assez long. Cela s’explique par le fait qu’il faut passer par un effet de transition assez lent. J’ai tenté de réduire les animations depuis les paramètres et même dans les options développeurs, mais cela n’a pas semblé avoir un grand impact.
Quand le lecteur d’empreintes fonctionne sans encombre
La meilleure solution que j’ai trouvée a été de trouver le bon tempo pour lever mon pouce. Si vous maintenez appuyé, le déverrouillage est assez long. Mais si vous levez le doigt pile au bon moment, le processus prend moins de temps. Le souci, c’est que deux fois sur trois, j’ôte le pouce trop tôt et je dois donc recommencer…
UN, DEUX, TROIS : PHOTO !
Un, deux, trois capteurs photo à l’arrière. Le principal profite d’une définition de 25 mégapixels (f/1,7) et est soutenu par un comparse de 5 mégapixels (f/2,2) sur les effets de profondeur. Le troisième complice (f/2,4) compte 8 mégapixels à son actif pour livrer des prises de vue en ultra grand-angle.
Les performances de ce trio sont, dans l’ensemble, très appréciables. En prise de vue classique, on a droit, la plupart du temps, à une balance des blancs de bonne facture pour des couleurs bien retranscrites malgré une légère saturation qui se ressent sur les couleurs vives comme le jaune ou le rouge. En soi, les clichés sont agréables à regarder et savent garder un niveau de détails satisfaisant. On notera cependant que sur les scènes aux grandes plages dynamiques, le Samsung Galaxy A50 peut avoir un petit peu de mal à trouver le bon équilibre et il arrive que l’on se retrouve avec une zone de l’image trop assombrie.
Mais je pinaille sur des détails, d’autant plus que le HDR apporte une vraie plus-value sur ce smartphone. À ce propos, ne faites pas trop confiance à l’aperçu qui s’affiche à l’écran avant d’appuyer sur le déclencheur. Le traitement logiciel qui s’opère après coup rattrape très souvent les soucis d’exposition que vous pourriez déceler en amont. Par exemple, sur la photo ci-dessous, les nuages gris dans le ciel s’affichaient dans un blanc étincelant avant de réaliser le cliché. Sur le rendu final, on peut voir que le téléphone a habilement atténué ce détail pour que l’on se fasse une idée juste du mauvais temps qui avait conquis la voûte céleste ce jour-là. Même si ce n’est pas parfait du tout, c’est à saluer.
De nuit, le smartphone tend à éclaircir artificiellement la scène. Hélas, cela se fait au détriment de la qualité de l’image qui inévitablement gagne en bruit. Toutefois, pour le tarif auquel il est vendu, le Galaxy A50 ne s’en sort pas trop mal. Il pourrait faire mieux, mais il est très loin d’être médiocre. Sur les fortes sources de lumière, il réussit parfois à s’en tirer sans trop accentuer les halos disgracieux, mais les lampadaires de rue restent pour lui de redoutables ennemis.
NOTE FINALE DU TEST 8/10
Le Samsung Galaxy A50 est un smartphone complet qui jouit de trois grandes qualités : son autonomie, son écran et son interface One UI. Au-delà de ces belles qualités, il n'a aucun énorme défaut. Grâce à tout cela, il permet à l'utilisateur de profiter d'une expérience globale vraiment agréable.
Hélas, s'il n'a effectivement pas de grosse tare, il a son lot de légers inconvénients par-ci, par-là qui, par addition, l'empêchent d'être un véritable incontournable dans ce segment de prix. On pense ainsi à son lecteur d'empreintes qui manque d'efficacité, son mode Portrait perfectible ou aux quelques légers bugs d'affichage. Il y a donc une petite pointe de frustration dans cet équilibre trouvé par le milieu de gamme sud-coréen.
Qu'importe : le Samsung Galaxy A50 est un smartphone qui mérite tout à fait votre attention. Avant de vous quitter, on rappellera simplement qu'il y a de fortes chances que son prix baisse rapidement. Restez à l'affût !
POINTS POSITIFS
Belle autonomie
Très bon écran
L'interface One UI
(prise jack)
POINTS NÉGATIFS
Frustrant lecteur d'empreintes
Mode Portrait trop moyen
Quelques bugs d'affichage
(pas de B28 700 MHz)
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